Les entreprises sont confrontées à de nouveaux cyber-risques. Les cyberattaques se multiplient. Il ne s’agit d’ailleurs plus de s’interroger sur, si une attaque peut avoir lieu, mais plutôt quand va-t-elle avoir lieu. Alors comment l’anticiper ? Quelles mesures mettre en place ? Éléments de réponse.

La France est aujourd’hui le deuxième pays le plus touché au monde par les cyberattaques, juste derrière les États-Unis. Dans un communiqué publié début juillet, l’OTAN annonce qu’elle considère à présent les cyberattaques comme une attaque armée, se donnant ainsi la possibilité d’une riposte militaire. Le sujet est donc pris très au sérieux par les plus hautes instances tant les conséquences sont importantes et dangereuses pour la sécurité collective.

La complexité croissante des systèmes informatiques favorise les failles dans lesquelles s’engouffrent immédiatement les hackeurs. Et si les attaques contre les plus grandes entreprises font grand bruit, le nombre d’attaques impactant les acteurs plus petits (PME, TPE, associations, collectivité …) représentent une part majeure des attaques recensées.

Devenir des entreprises cyber-résilientes où comment passer d’une approche réactive à une approche proactive

En matière de cybersécurité, l’accent doit être aujourd’hui accès sur la résilience des systèmes. Il faut se préparer à affronter les pirates. Détecter les menaces et permettre une réponse adaptée c’est bien, mais … les pirates gardent la main et le pouvoir sur le rythme de l’action.

La cyber-résilience change la donne. Elle consiste à concevoir des systèmes qui minimisent les dommages et d’assurent la continuité des activités même après une attaque.

Éviter les attaques, maintenir l’activité et savoir reconstruire vite

Développer un programme de cyber-résilience ne s’improvise pas. Il doit impliquer l’ensemble des métiers de l’entreprise. La partie la plus sensible du programme réside dans l’identification et la définition d’une cartographie des processus clés à enclencher avant (éviter les attaques), pendant (maintenir l’activité) et après (savoir reconstruire vite).