Vidéoprotection : les communes peuvent désormais mutualiser leurs moyens
La loi sécurité globale du 25 mai 2021 doit permettre, avec l’entrée en application de son article 42, de développer la vidéoprotection urbaine mutualisé. Ainsi, des communes qui, jusqu’à présent ne disposaient pas de budgets suffisants pour installer et maintenir ces dispositifs, vont pouvoir offrir à leurs administrés, un niveau de sécurité renforcé.
De nombreuses communes, petites ou moyennes, manquent de moyen pour mettre en œuvre un système de vidéoprotection visible en temps réel. Souvent, elles s’équipent de caméras mais la vision des images s’effectue après coup, en cas de problème.
La loi sécurité globale introduit un nouveau cadre juridique pour la vidéoprotection publique. En effet, l’article 42 stipule notamment que « lorsqu’un syndicat mixte […] est composé exclusivement de communes et d’établissements publics de coopération intercommunale qui exercent la compétence relative aux dispositifs locaux de prévention de la délinquance, il peut décider, sous réserve de leur accord et de celui de la commune d’implantation, […] d’installer et d’entretenir des dispositifs de vidéoprotection. »
Permettre une continuité temporelle et géographique
Certaines communes, déjà équipées, ont du mal à assurer une surveillance 24h/24. Un dispositif mutualisé peut permettre d’assurer une continuité d’astreinte opérationnelle. Mais pas seulement … La mutualisation des moyens et le regroupement des datas offrent à la Police et la Gendarmerie la possibilité de tracer, en un seul lieu, un malfaiteur sur plusieurs communes et favoriser ainsi son arrestation.